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Seconde résidence: c'est le moment d'acheter en Italie
Les prix des logements en Italie atteindront bientôt leur plus bas niveau depuis 10 ans. Sur le marché des résidences secondaires, la concurrence fait rage : les citoyens des pays dont la monnaie est forte ont eux aussi envie de profiter de la douceur du climat italien.
Le marché immobilier italien n'a rien à voir avec son voisin espagnol. L'Italie et l'Espagne ont pourtant bien des points en commun. La douceur de leur climat méditerranéen, mais aussi leur histoire et leur culture, leurs superbes paysages, leurs kilomètres de littoral et leur riche tradition gastronomique. Les infrastructures hôtelières, par contre, sont fondamentalement différentes. Alors que l'Espagne joue pleinement la carte du tourisme de masse et lâche la bride aux promoteurs, l'Italie opte pour la confidentialité.
La bulle immobilière espagnole n'a pas survécu à l'éclatement de la crise financière. L'Italie s'en est beaucoup mieux sortie, même si son marché a lui aussi beaucoup souffert. Les prix sont aujourd'hui 20 % moins chers qu'en 2008, époque où la demande était la plus forte. Il faut voir là une conséquence de l'augmentation du chômage et du resserrement (obligatoire) des conditions de prêts par les banques. Le nombre de transactions immobilières a par conséquent dévissé, tombant de plus de 800.000 à l'époque où le marché était florissant à 400.000 à peine l'an dernier.
Le baromètre des prix de l'immobilier résidentiel italien est à la baisse cette année encore. L'observatoire du marché immobilier Nomisma prévoit une contraction des prix de près de 3 % en 2015. Mais certains signes laissent entrevoir un timide redressement : la chute des prix ralentit ; le marché hypothécaire progresse et les transactions se multiplient. D'après Nomisma, les prix se stabiliseront en 2016, pour remonter enfin en 2017, bien qu'à un rythme beaucoup plus lent qu'avant la crise.
Si vous envisagez d'acheter en Italie, c'est donc le bon moment. Pour autant, tous les éléments conjoncturels n'incitent pas à l'optimisme -- du moins, pas pour le candidat qui souhaite payer la maison de ses rêves en euros. Car les promoteurs voient depuis quelques mois affluer des acheteurs en provenance de pays extérieurs à la zone euro (Angleterre et Etats-Unis en tête, mais aussi Suisse et Scandinavie), en quête de bonnes affaires. Avec leur monnaie forte, ils disposent d'un avantage significatif sur les acquéreurs qui paient en euros.